La maison maternelle
C’est en recherchant des codes, des paysages et des portraits familiers, que cette série découle de la volonté de se remémorer et de renouer avec les souvenirs. Il s’agit en fait d’une construction imaginaire, d’une reconstruction des bribes qu’il me reste du passé et de ce que peut me rappeler « la maison ». À partir de la création de fragments de moments de vie, dont quelques-uns qui ne m’appartiennent pas, je construis un album familial qui n’aurait pu exister autrement. Cette construction explore les thèmes de l'identité et de la famille. Je parcours différentes possibilités en travaillant avec une variété de supports tels que des collages, des dessins, des photographies numériques, des numérisations, des archives familiales et des notes. Le point de départ du projet est un extrait du livre Le Hasard n’existe pas de K.O. Schmidt. Celui-ci, trouvé au Village des Valeurs, a immédiatement su attirer mon attention. Les notes manuscrites qui s’y trouvaient ont provoqué, chez moi, le désir de rassembler le peu de ce que je possède, de non seulement ma famille, mais également de mon enfance, et ce, du plus profond de mes racines familiales.